Le journal « Le Monde » a publié dernièrement un article sur l’utilisation des aigles pour contrer la menace grandissante des drones. A cette occasion, il faut rappeler que la police néerlandaise, ainsi que l’Armée de l’Air française, ont choisi d’acheter puis de dresser des aigles pour capturer des drones. La demande pour les oiseaux anti-drones n’est pas si importante et le dressage des oiseaux est plus cher et plus complexe que prévu, a souligné la police nationale néerlandaise.
Cette dernière s’est vue contrainte de « licencier » les aigles réfractaires achetés lorsqu’ils n’étaient que des petits oisillons. Aucune information sur l’utilisation des aigles par l’Armée française ne nous est parvenue à ce jour.
Une méthode millénaire inefficace
Confrontée à l’usage croissant de drones là où ils sont interdits, comme au-dessus des aéroports ou de rassemblements publics, la police néerlandaise s’était tournée l’an dernier vers une méthode de chasse millénaire pour attraper au vol ces objets volants indésirables. Une fois sur deux, un morceau de viande était attaché au drone, que l’aigle percevait alors comme une proie.
Dans le cadre d’une série de tests, la société spécialisée Guard from Above avait dressé plusieurs aigles pour le compte de la police, qui avait ensuite publié une vidéo des tests.
Mais en pratique, la méthode, qui a fait le buzz dans le monde entier, présentait des risques. Les aigles ne font pas toujours ce pourquoi ils ont été entraînés, selon la télévision publique néerlandaise NOS.